Cycle 1
Ce premier cycle explore l’intérieur du corps et ce qu’il laisse en surface : organes, pensées, fragments, peaux. Il s’agit de rendre visible l’invisible, de matérialiser ce qui traverse l’esprit et la chair. La peau devient la limite et la mémoire, une frontière où l’intime peut se déposer. Ce cycle questionne la manière dont nos états intérieurs se transforment en matière, et comment l’enveloppe corporelle peut devenir un objet autonome, à la fois relique et libération.
-
![]()
Gravure sur Bande de plâtre
Assemblages d’images d’organes gravés sur rhénalhon et reportés sur plâtre. Ces formes hybrides matérialisent un flux invisible, comme des pensées froissées rendues tangibles.
-
![]()
Masque de Panser
Performance où je casse un masque de plâtre sur mon crâne. Ce masque, pansement identitaire, s’ouvre en fragments qui matérialisent mes pensées.
-
![]()
Pensées
Performance où j’organise, déplace et balaie des gravures sur plâtre, symboles de mes pensées. Par la répétition des gestes, les gravures se détériorent et libèrent une poussière : celle des pensées qui s’envolent.
-
![]()
La moire
Performance où j’assemble mes gravures pour créer une peau, cousue avec un fil passé par mon corps et teinté de sang issu d’une fausse couche. Un geste de lien entre intérieur et extérieur, vie et perte.
-
![Une femme nue avec un drap blanc, debout contre un mur blanc, regardant l'objectif, avec des tatouages visibles.]()
L'écorchée
Photographie et sculpture issues d’ une même recherche : une peau faite de gravures, portée comme manteau libérateur dans “L’écorchée”, puis suspendue comme relique dans “Peau sur portemanteau”.
