L ' é c o r c h é e , p h o t o -n u m é r i q u e , 2 0 2 0

P e a u s u r p o r t e - m a n t e a u , h a u t e u r e n v i r o n 1 7 5 c m , 2 0 2 0

Femme nue posant contre un mur blanc avec une pièce en tissus de gravure à la main gauche, tatouée sur la cuisse droite, cheveux bouclés et regards vers l'objectif.

Ces deux œuvres prolongent un même geste : la création d’une peau constituée des gravures sur plâtre, qui ont été manipulées et éprouvées lors de performances. Dans L’écorchée, je la tiens comme une enveloppe arrachée et revendiquée, dans une pose affirmée qui transforme la souffrance en libération. La peau devient manteau symbolique, affirmation d’un corps mis à nu. Dans Peau sur porte-manteau, cette même enveloppe, une fois retirée, est suspendue comme un vêtement. Elle se fige en relique sculpturale, trace de ce qui a été éprouvé, à la fois dépouille et mémoire d’un corps. Ces deux formes racontent le même cycle : la peau comme limite, comme trace, comme objet où l’intime se dépose et survit.

Une statue faite de pages de livres pliées, posée sur un support en bois incurvé dans une pièce vide.
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