Cette série constitue le point de départ de mon processus plastique. À partir d’images d’organes collectées en ligne, j’ai composé des assemblages, sans souci d’harmonie, comme des flux traversant le corps. Gravées sur des plaques de rhénalhon puis imprimées sur des bandes de plâtre, ces formes deviennent des empreintes mémorielles. Ce geste revient à froisser et épingler mes pensées, leur donner une matérialité sensible. Ce qui était auparavant intangible se fait objet, une trace physique du passage de l’invisible dans le visible.