Imprégner, 2021, performance et photo

Dans Imprégner, je lave mon corps avec une éponge en fer utilisée pour nettoyer des tissus imprégnés de sang et d’organes. Le frottement blesse ma peau, qui devient elle-même support et réceptacle de cette mémoire organique. Ma sensibilité particulière (dermographisme) fait apparaître des tracés rouges et gonflés, que je photographie ensuite. Le corps devient alors une surface d’écriture, où l’empreinte se fait cicatrice et inscription éphémère.

Photo de la peau avec des cheloïdes rouges et épaisses.
Une peau avec des cicatrices rouges légères.
Vue rapprochée de la peau avec des lignes rouges visibles, probablement un traitement ou une marque médicale.
Peau avec des marques de coup de soleil ou de frottement rouge et quelques petits grains de beauté.
Une personne avec des cheveux bouclés, nue, assise dans une baignoire, en position de réflexion ou de relaxation.

Extrait performance + photos

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